1 380 professionnels ont répondu à l’enquête de satisfaction menée par l’ARS Occitanie et le GRADeS sur le service de coordination SPICO. Cela représente presque un quart des utilisateurs actifs mensuellement sur l’outil. La diversité des métiers et des territoires d’exercice permet d’obtenir des résultats représentatifs. Cela démontre aussi l’implication des professionnels de notre région pour l’amélioration de ce service.
La satisfaction globale atteint 3/5
Un peu plus d’1 utilisateur sur trois se déclare satisfait ou très satisfait. Un tiers des répondants expriment leur satisfaction, un tiers ne sont ni satisfaits ni insatisfaits et un tiers sont insatisfaits. Presque la moitié des insatisfaits exercent en libéral.
Le service et l’utilité des outils sont appréciés
Dans le détail, les différents critères sur le service d’accompagnement autour de SPICO (formation, accompagnement au projet, assistance technique, accompagnement aux usages) obtiennent des résultats plutôt uniformes, entre 3 et 3,4/5.
Concernant l’outil SPICO lui-même, l’utilité est le critère qui obtient la meilleure note (3,3/5) sur SPICO Dossiers comme sur SPICO Discussions.
Les évaluations sur les caractéristiques de l’outil varient plus sensiblement, selon les modules (SPICO Dossiers ou SPICO Discussions) et les critères. L’utilisation en web du dossier de coordination est un point positif. Les répondants attendent des améliorations sur la simplicité et la rapidité de prise en main.
Des axes d’amélioration sont identifiés
Si la messagerie sécurisée instantanée est jugée simple (avec une note de 3,2/5), presque 10% des utilisateurs répondants ont arrêté de l’utiliser.
Plus globalement, l’insatisfaction est plus importante chez les infirmiers, les médecins généralistes ou encore les coordonnateurs de parcours. Elle est notamment liée à des lenteurs et des problèmes techniques. D’importants travaux ont été réalisés pour résoudre les dysfonctionnements qui ont impacté la qualité de service en 2023. La situation est nettement meilleure en 2024 mais une partie des professionnels n’a pas repris d’usages assez fréquents pour l’apprécier.
Un déficit d’image dû à un déficit d’usages
Le développement des usages chez les professionnels de santé libéraux constitue un axe prioritaire. En effet les professionnels qui déclarent utiliser le moins SPICO (voire ne pas l’utiliser) l’expliquent par un manque de généralisation des usages : l’absence de leurs partenaires sur SPICO limite leur propre utilisation. En découle également un manque de perception de la valeur ajoutée de SPICO, parfois même au profit d’autres outils.
Les équipes de coordination du Groupement et du pôle SI de l’ARS Occitanie analysent dans le détail les résultats de cette enquête pour affiner l’analyse des usages et améliorer le service de coordination.
L’ARS Occitanie et le GRADeS remercient chaleureusement tous les professionnels qui ont répondu. L’ARS Occitanie s’est appuyée sur le cabinet Weliom pour la réalisation de cette enquête.