Thibault Vacher, du DAC 82, ancien animateur territorial e-santé Occitanie, a décrit l’organisation médicale et les usages du numérique pour accompagner les soins palliatifs à domicile sur le territoire du Tarn-et-Garonne. Avec un total de 860 sollicitations maintenant, le Dispositif d’Appui à la Coordination (DAC) est un acteur bien identifié pour ce cas d’usage, que ce soit par les équipes mobiles de soins palliatifs pour mener des visites à domicile et des évaluations ou par les HAD pour orienter des patients.
Le besoin d’accompagnement porte sur les volets organisationnels et techniques
Cette articulation a mis longtemps à se matérialiser, entre la création des comptes, l’implémentation technique de l’outil commun dans les différentes structures, les difficultés de matériel ou de comptes RPPS…
Un exemple des problématiques organisationnelles est que les équipes doivent parfois partager un téléphone. Or, pour accéder à la messagerie instantanée de SPICO, il faut se connecter avec un compte individuel. L’application SPICO ne permet pas encore de connecter plusieurs comptes depuis un seul appareil.
Les usages d’un outil de coordination commun ont une plus-value dans la prise en charge
Aujourd’hui tout est sécurisé. Ces usages optimisent les prises en charge et facilitent le partage d’informations entre les professionnels du sanitaire, du social et du médico-social. Même s’il n’a pas accès à l’outil SPICO, le patient ou usager est l’élément central de sa prise en charge.
Ce constat est abondé par une participante, anciennement impliquée dans le projet côté HAD. Les efforts ont été importants, « une lutte acharnée », pour développer ces usages mais au final il y a un bénéfice dans les pratiques professionnelles, notamment d’obtenir une traçabilité.