Le standard DICOM est un standard d’imagerie international qui permet de référencer les images. Il est composé d’un en-tête avec le numéro de la machine, le médecin prescripteur, les informations du patient, ainsi que diverses données complémentaires.
L’INS (identité nationale de santé) permet l’identification de chaque usager et le référencement de ses données de santé par une identité numérique unique, dans le but de faciliter et de sécuriser l’échange et le partage des informations entre les acteurs qui assurent sa prise en charge. Il est composé du matricule INS ainsi que des cinq traits stricts de l’identité : nom de naissance, prénom de naissance, date de naissance, sexe et commune de naissance (nom + code INSEE). L’INS se fonde sur des référentiels nationaux et des bases de données de l’INSEE.
L’identité d’un patient est saisie dans le RIS (Radiology Information System), qui la diffuse dans la modalité (un appareil d’imagerie) puis sur les consoles (serveurs, imprimantes, scanners, graveurs DVD, etc). Le RIS peut potentiellement être le Référentiel d’Identité (RI), avec son propre domaine d’identification ; d’où la nécessité d’appeler le téléservice INSi entre deux domaines d’identification différents au sein d’un même établissement.
Si le RIS n’est pas RI, il est nécessaire de réaliser la réconciliation des deux domaines (2.2 et 4.6 du modèle régional de charte identitovigilance). Le matricule INS et les identifiants locaux des patients devront être stockés dans le PACS pour permettre les opérations de réconciliation en aval de la qualification de l’identité.
- Si le RIS est RI, un appel contextuel permettra de transmettre l’INS vers un logiciel externe de type PACS.
- Si le RIS est dans le même domaine d’identification que le couple GAM/DPI, l’INS pourra être diffusée sans vérification (par exemple : GAM->RIS->modalité->PACS->consoles).
L’INS du patient est véhiculée dans les échanges sous réserve que la station de travail implémente les champs DICOM correspondants.
A noter : lorsqu’il y a plusieurs domaines d’identification, cela pose aussi problème pour la consultation et pas seulement pour l’alimentation en images.
La contrainte majeure de l’INS, par rapport au standard DICOM, est de réconcilier les champs d’un standard international et d’un standard national au niveau des traits stricts de l’INS (qui sont tous les traits invariables de l’identité d’un patient). Plus particulièrement, le nom de naissance, obligatoire dans l’INS, doit être préféré au nom d’usage/utilisé (trait variable), qui est en pratique souvent le seul nom du patient renseigné dans DICOM.
La saisie du nom de naissance doit être systématique dans le champ ‘Nom de famille’ ou ‘Patient’s name’, et il faut n’utiliser le nom d’usage/utilisé que comme trait complémentaire, dans le champ ‘Nom utilisé’ ou ‘Other patient names’. Cette saisie systématique du nom de naissance dans le bon champ, dans les appareils utilisant le standard DICOM, permettra de faire coïncider les règles d’identitovigilance françaises avec un standard technique international.